CR Atelier VE future commodité des services de mobilité

De Communauté de la Fabrique des Mobilités
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Description en une ligne : CR Atelier VE future commodité des services de mobilité

Description : Paul Arzens présentait en 1940 son œuf électrique et le considérait comme un produit électroménager. Ce mois-ci, Dyson annonce se dans le véhicule électrique. Alors que la production des batteries sont est localisée aux USA Etats-Unis et Chine, le véhicule électrique hors batterie pour un usage urbain pourrait devenir une commodité permettant de développer une multitude de services de mobilité. La Chine est aujourd’hui le 1er marché au monde de véhicules électriques (deux-roues et voiture) et Baidu a lancé Apollo.auto pour produire l’android de l’automobile. Tous les composants pourraient être bientôt disponibles pour une mutation intégrale. Quels sont les risques et opportunités d’un tel scénario?


Evénement lié : Atelier VE future commodité des services de mobilité
Organisations impliquées : Université de Rennes 1, Beta Epsilon
Contributeurs : Guichon Valérie, HELME-GUIZON Bertrand, BERNASCONI Mathieu, Gabriel Plassat

Thème : Voiture Connectée, Open HardWare, Voiture électrique et charge
Animateur Atelier : Gabriel Plassat
Défi lié à l'Atelier : Abaisser les barrières pour innover sur le véhicule, Améliorer les solutions et développer de nouvelles solutions de mobilités pour tous


Communauté(s) d'intérêt impliquée(s) : Communauté de l'Open Hardware
Personnes clés à solliciter : MUSQUET Gael
Actions décidées par les participants : Convaincre une ou plusieurs parties prenantes de s'engager dans un projet, Générer de nouvelles idées - apporter de nouveaux points de vue



Autres informations :

Trois dynamiques sont à l’œuvre actuellement. Elles concourent pour faire du véhicule électrique une simple commodité, c'est à dire un produit standard, produit par plusieurs acteurs comme une vis. Une commodité est éventuellement soumise à un prix de marché, comme un kwh d'électricité ou un baril de pétrole.

Etape 1 : Le passage de l'achat d'un véhicule à l'achat de trajet

Dès 2008, ma première MétaNote portait sur ce sujet : de l'objet aux services de mobilités, une chance. Les événements ont donné raison à cette vision. De puissantes industries existent aujourd'hui pour vous vendre de la mobilité "au trajet" : Uber, Car2Go, BlablaCar ou encore Autolib. Ces acteurs n'ont qu'un objectif : vous vendre des trajets et vous retirer la clé de voiture dans votre poche. Cette transition est très récente, elle aura bientôt des conséquences sur les objets "véhicules". Puisque vous n'achetez pas la voiture, mais le trajet, pourquoi concevoir la voiture de la même façon, puisque l'acheteur a intérêt à gérer une flotte de voiture efficace et réparable, puisque vous acceptez de monter dans une voiture que vous n'aurez pas envie d'acheter, des acteurs industriels pourront d'ici peu proposer une offre industrielle dédiée uniquement aux services de mobilités.

Etape 2 : Le moteur thermique disparait

Sous la pression des principales "villes monde", grâce à l'opportunité des industries des batteries venant des appareils mobiles, à cause de l'incapacité des industries automobiles à dire le vrai sur les émissions polluantes, le moteur thermique disparaît. Ceci n'est rationnel, ni irrationnel, c'est une conséquence de plusieurs événements. Le passage du moteur thermique/pétrole au moteur électrique/batterie, fait d'une part disparaître la plus grosse barrière à l'entrée pour un nouvel acteur voulant produire un véhicule (et éventuellement un véhicule serviciel) et d'autre part, transfère du "pouvoir" côté des producteurs de batterie. En disparaissant, le moteur thermique ouvre un espace pour de nouveaux acteurs, de nouveaux produits, de nouvelles chaînes de valeurs.

Etape 3 : Le numérique s'insinue dans toutes les industries

Le passage de l'objet Véhicule aux services de mobilité oblige de modifier en profondeur les modalités pour concevoir, prototyper et expérimenter dans un monde devenu numérique. Il s'agit de se relier en amont à une grande hétérogénéité d'acteurs publics et privés et en aval à une multitude de clients et d'usages. Ce passage d'un client quasi-unique à une infinité de cas vient compléter la paysage de cette mutation. L'Open source venu du logiciel commence à se répandre dans de nombreux secteurs industriels : le spatial avec Fédération, la loi avec Open Law et la Mobilité avec la Fabrique des Mobilités. Puisqu'aucun acteur seul n'est capable de penser la complexité d'un si large écosystème, la mutualisation, l'ouverture, la documentation deviennent gagnantes pour les acteurs qui savent s'y préparer. Innover sur des ressources ouvertes et mutualisées, tout en nourrissant sa stratégie et en contribuant, tout cela s'apprend. Mise en synergie des 3 étapes

Alors que la production des batteries est localisée principalement aux USA Etats-Unis et Chine, le véhicule électrique hors batterie pour un usage urbain pourrait devenir une commodité permettant de développer des objets co-conçus avec une multitude de services de mobilité. Une plateforme technique intégrant toutes les fonctions et les validations pour un usage urbain, et offrant à d'autres la capacité à venir sur-traiter sur cette plateforme devenue commodité. Une fois retirée la technicité de l'objet roulant, qui viendra designer les meilleurs services urbains dans l'alimentation, la santé, le sport, le travail, le loisir, l'art ?

La Chine est aujourd’hui le 1er marché au monde de véhicules électriques (deux-roues et voiture), Baidu a lancé Apollo.auto pour produire l’android de l’automobile. Tous les composants pourraient être bientôt disponibles pour une mutation intégrale. Quels sont les risques et opportunités d’un tel scénario ?

3 questions :

  • Est ce que le VE urbain peut devenir une commodité ? Risques/opportunités
  • Comment les différents acteurs (territoires, industries, écoles, laboratoires) pourraient en tirer avantage ?
  • Quelles sont les 3 actions à mettre en oeuvre ?

Présentations :