Vigilo
Vigilo c’est une appli collaborative citoyenne pour améliorer les déplacements des cyclistes, des piétons et de toutes les mobilités actives.
Vigilo est une appli collaborative citoyenne pour améliorer les déplacements des cyclistes, des piétons et de toutes les mobilités actives.
Les usagers peuvent maintenant remonter et cartographier les difficultés quotidiennes rencontrées lors de leurs déplacements en centre-ville ou agglomération (véhicules ou objets gênants, aménagements mal conçus, défauts d’entretien, …)
Les données factuelles sont libres et à disposition des collectivités et associations qui pourront les exploiter et analyser afin d’axer des chantiers pour améliorer la mobilité de chacun.
De nombreuses solutions propriétaires (code source et données fermées) existent pour signaler ces problèmes sur la voirie, sans grand succès. Vigilo aborde la chose sous un angle alternatif et pertinent :
- L’appli s’adresse et est installée par les associations locales de cyclistes/piétons, qui se chargent de l’animation autour de l’outil (une tâche complexe pour les collectivités et entreprises).
- L’ensemble de la démarche est ouverte, avec un code open source, des données en open data, et une API (interface technique) facile à utiliser pour accéder aux informations.
- La participation citoyenne est facilitée grâce aux signalements anonymes, sans création de compte, avec un mécanisme de modération des contributions/photos porté par les associations.
Retrouvez plus d’informations sur l’outil sur le site https://vigilo.city/fr/
Type de commun
Vigilo est un commun à mi-chemin entre commun de projet et commun d’infrastructure. En effet, la ressource cœur est gérée de manière ouverte, avec une gouvernance définie, mais elle permet aussi le partage et la réutilisation de données (signalements). Cette relation avec la “multitude” définit aussi ses règles et bonnes pratiques (licence sur les données, APIs, règles de modération).
Thématique
Vigilo est l’un des rares projets adressant toutes les thématiques actuelles de la Fabrique des Mobilités. C’est en effet une infrastructure numérique, promouvant une mobilité sobre via le vélo ou la marche, et permettant le signalement et l’amélioration des défauts d’infrastructure routière, utiles pour la circulation des véhicules légers. Tout cela dans une démarche en phase avec notre définition des communs numériques.
Les 3 piliers
Ressource: La solution Vigilo est complète fonctionnellement. Cependant, comme tout projet, des pistes d’embellissement existent. En particulier sur les thématiques techniques plus difficilement résolubles par une équipe de bénévoles, comme la mise à jour des applications mobiles, l’amélioration du design et le passage à l’échelle.
Gouvernance: Le commun peut être divisé en deux niveaux de gouvernance:
- La gouvernance d’une instance* de Vigilo, portée par une association locale, avec des modérateurs volontaires qui vérifient et valident les contributions de citoyens. Ces différents rôles sont complétés d’un rôle consultatif réservé aux collectivités, où un représentant de la ville peut confirmer la résolution d’un signalement. Dans l’ensemble, cette gouvernance est plutôt bien établie, avec une bonne division des responsabilités. En pratique, elle reste centralisée autour de l’association qui porte le projet, avec des modérateurs membres de l’association et un rôle étatique rarement utilisé.
- La gouvernance technique du projet open source. Cette dernière suit les modalités classiques d’un projet sous licence ouverte GPL-3. Elle reste aussi très centralisée autour de l’équipe JeSuisUnDesDeux, mainteneur et source du projet. Une organisation normale pour les communs de projet avec peu de contributeurs externes. La majorité des contributions proviennent des autres associations utilisatrices et ne concernent pas le code directement.
Communauté: Le projet a su fédérer un ensemble non négligeable d’associations vélo réutilisatrices sur l’ensemble du territoire français. Les contributions citoyennes sont variées en fonction de l’instance, mais sont souvent consistantes dans le temps.
*En informatique, une “instance” correspond à l’essaimage d’une solution. C’est une nouvelle installation d’un même logiciel, généralement sur un serveur différent, avec ses propres données et configurations. Dans le cas de Vigilo, chaque association locale dispose de sa propre instance, évitant ainsi le mélange de données entre les territoires. Lors de sa connexion, le citoyen contributeur accède à un portail centralisé et est dirigé vers l’instance qui lui correspond.
Acteurs et rôles
Voici un résumé des acteurs agissants dans les différents niveaux de gouvernance.
Gouvernance décentralisée par instance
- L’association qui porte l’instance agit en tant qu’opérateur et animateur.
- Les modérateurs volontaires de l’association sont contributeurs et parfois animateurs de communautés de citoyens.
- Les citoyens qui contribuent via des signalements sont membres de la communauté et contributeurs.
- Les agents de la ville ont accès aux signalements et peuvent prendre des mesures pour résoudre les problèmes rapportés. Ils peuvent fournir des mises à jour sur le traitement des signalements. Ils prennent un rôle de contributeur et représentent l’acteur public.
Généralement
- Les sponsors sont rarement financeurs, mais aident à la réputation, la crédibilité et le réseau du commun. On y retrouve la FUB et les associations de vélo locales.
- L’acteur public est en relation avec les associations, mais ne prend qu’occasionnellement part à la gouvernance.
Gouvernance Technique
- L’opérateur, la source et le garant sont la même entité, le mouvement citoyen JeSuisUnDesDeux.
- La communauté technique rassemble une dizaine de contributeurs bénévoles.
- Les règles de contributions sont fixés par la licence et le système de contribution sur GitHub (Pull Request, validé par le lead dev). On parle ici de “communauté opensource vigilo” https://vigilo.city/fr/faq/#comment-fonctionne-la-communauté-opensource-vigilo
Maturité
Le commun a trouvé une maturité dans ses premiers usages et sa communauté. Des efforts techniques sont nécessaires pour son passage à l’échelle. Des campagnes de communications seraient aussi utiles pour démocratiser son adoption. En particulier auprès d’un public traditionnellement moins technophile.
Types d’utilisateurs
Le commun est avant tout présenté comme un outil au service des associations locales promouvant la mobilité douce.
Ce sont ces associations qui portent la réutilisation du projet et permettent aux autres utilisateurs d’en bénéficier.
Ces bénéfices peuvent être directs via les signalements qui donnent une voix aux citoyens, ou indirects via l’utilisation des données dans des opérations de sensibilisation menées par les associations auprès d’un public gouvernemental ou de citoyens non-contributeurs.
Fonctionnalités et bénéfices
Pour les contributeurs citoyens, le site de Vigilo reprend les fonctionnalités clés :
- Les usagers peuvent remonter et cartographier les difficultés quotidiennes rencontrées lors de leurs déplacements en centre-ville ou agglomération (véhicules ou objets gênants, aménagements mal conçus, défauts d’entretien, …)
- Pas de création de compte : données anonymes validées par les modérateurs des associations de mobilités actives
- Facilité d’utilisation : ajout d’une observation en moins de 30 secondes
- Respect de la vie privée, que ce soit des utilisateurs de Vigilo ou au sein des observations (floutage des plaques, des visages, …)
- Projet Opensource développé par des citoyens bénévoles
- Données des observations disponibles en libre accès sous licence Creative Common Zero (CC0) pour placer les données dans le domaine public
Pour les associations porteuses, l’outil sert principalement à nourrir un plaidoyer en faveur des mobilités douces.
Il permet aussi un partage des constats et frustrations citoyennes, avec l’espoir de changements de comportement, mais surtout d’adaptation au niveau des gouvernements locaux. Par exemple, sous la forme de changement d’infrastructures, de nouvelles politiques de mobilité, ou encore de renforcement des contrôles.
Ce partage est habituellement complexe, car peu de médiums de récolte existent, qu’ils soient digitaux ou non. De plus, parmi les solutions existantes, seul un sous-ensemble réduit communique leurs résultats de manière ouverte.
Pour les collectivités, soutenir ces outils de participation citoyenne est un moyen d’utiliser la puissance de la donnée et du numérique pour mettre en valeur les préoccupations des citoyens. Ils viennent compléter et mettre en chiffre les échanges traditionnels avec le tissu associatif et citoyen.
Comment l’utiliser
Pour les citoyens vivant dans les territoires où une association propose Vigilo, il suffit de se rendre sur la page correspondante et d’ajouter un signalement via un simple formulaire. Des guides et détails sont disponibles sur le site de Vigilo. L’association Strasbourg à vélo (SAV) propose aussi un tutoriel vidéo https://www.strasbourgavelo.org/vigilo-strasbourg/
Pour les associations, les étapes de mise en place nécessitent quelques compétences techniques. Les bénévoles de Vigilo proposent la mise en place d’un environnement de démonstration (détails ici https://vigilo.city/fr/villes/maville/). Un guide d’installation complet est accessible dans la documentation en ligne https://vigilo.city/fr/documentation/installation/
Comment contribuer
En fonction de votre profil, les types de contributions varient.
Vous êtes une association locale: installez une instance de Vigilo dans votre ville https://vigilo.city/fr/villes/maville/. Contactez les équipes porteuses de Vigilo pour rejoindre la communauté et le Slack associé.
Vous êtes citoyen: vérifiez si Vigilo existe déjà dans votre ville en consultant la liste sur https://app.vigilo.city/ ou rapprochez-vous d’une association locale pour sa mise en place. Une fois Vigilo en place, contribuez en ajoutant vos signalements, ou participez à la modération.
Vous êtes développeur: contribuez au code de Vigilo, en suivant les détails sur https://vigilo.city/fr/documentation/contribution/ et GitHub
Vous êtes sponsor: manifestez-vous auprès des porteurs du commun. Vous serez redirigés vers les contributeurs qui ont manifesté un intérêt pour réduire la dette technique, mais manquent de ressources.
Démonstrateur
Vigilo est accessible à tous, sans login, sur https://app.vigilo.city
Usages actuels
Nous reprenons ici les exemples principaux, qui ont su rassembler un nombre significatif de citoyens. Nous omettons l’exemple de Montpellier, source du projet, qui est présenté en détail dans le paragraphe “Retour d’expérience” ci-après.
- Un bel exemple d’essaimage est réalisé dans la ville de Nantes.
- L’instance est portée par l’association Place au Vélo https://placeauvelo-nantes.fr/vigilo-signalement-des-problemes-cyclables/
- L’association a aussi réalisé une intégration avec les services de la ville, qui y trouve un complément pour “Nantes dans ma poche”, https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/nantes-vigilo-appli-mobile-qui-permet-signaler-endroits-dangereux-velo-1731265.html
- Dans les communes du Grand Troy, l’association Troy en Selle https://troyesenselle.fr/vigilo/ utilise l’application dans ses communications vers les villes. Cela prend la forme d’un résumé périodique des observations envoyé aux municipalités concernées.
- Strasbourg s’illustre via une vidéo d’introduction pédagogique pour la solution https://www.strasbourgavelo.org/vigilo-strasbourg/
- À Saint-Brieuc, c’est un article Ouest France qui présente l’initiative visant à améliorer les aménagements cyclables. https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/velo-a-saint-brieuc-a-travers-l-application-vigilo-ils-pointent-les-amenagements-a-ameliorer-e4b3b4d0-1b8d-11ec-8e19-8cd25d35ac34
- Autour de Quimper, Kern à vélo organise des points réguliers avec le service voirie de la ville pour échanger sur les signalements https://kernavelo.org/fiches-signalement/
- Enfin, en Isère, Vigilo sert d’objet-lien avec les citoyens pour nourrir le plaidoyer en faveur du vélo et l’élaboration des plans de mobilité https://apie-asso.net/domaine/olv-osez-le-velo
Une liste complète des instances de Vigilo est accessible ici https://github.com/jesuisundesdeux/vigilo-conf/blob/main/main/citylist.json
Usages potentiels
Le projet actuel se concentre sur la remontée de données (signalements) par les citoyens, mais publie tout de même quelques statistiques en open data. Par exemple https://vigilo.city/fr/villes/grand-montpellier-fr/
L’exploitation de ces données ouvre la porte à de nouvelles pistes d’usages, par exemple:
- pour cibler les zones nécessitant le plus d’attention.
- pour suivre les améliorations dans le temps.
- pour évaluer l’impact d’un changement politique (augmentation des contrôles, investissements de voiries, changement du plan de mobilité).
- pour évaluer l’impact de campagnes de sensibilisation.
Des travaux de recherche sur ces différents sujets d’exploitation de données ont déjà démarré. Ils ne font pas encore l’objet de livrables, mais le code est disponible sur le dépôt du projet https://github.com/jesuisundesdeux/vigilo-notebooks
Une autre piste d’usage concerne l’intégration avec d’autres logiciels. En particulier, les bases de données cartographiques comme OpenStreetMap ne référencent pas habituellement d’informations d’usage. On y retrouve la route, les places de stationnement et les pistes cyclables, mais pas la qualité de la piste ou la présence d’un objet ou véhicule gênant. Les données sont donc très complémentaires.
Retour expérience et historique
Montpellier
Montpellier et l’association Vélocité affichent le plus grand nombre de signalements citoyens. Cette avance est historique, car la ville est le premier terrain d’expérimentation de la solution. Deux retours d’expérience ont été publiés sur le sujet.
- Un premier sur l’analyse des données: http://www.velocite-montpellier.fr/donnees-vigilo/
- Un second plus précis sur une rue: http://www.velocite-montpellier.fr/wp-content/uploads/2019/09/pas_du_loup_laverune.pdf
Ces retours mettent en valeur les frustrations les plus communes des utilisateurs, le stationnement gênant.
- Cette information n’est pas généralement récoltée par les villes, sauf avec des applications du même type comme Dans Ma Rue.
- Les polices municipales disposent théoriquement d’informations sur les lieux habituels de stationnements gênants. Mais ces dernières sont biaisées par la régularité et la couverture des contrôles. De plus, elles sont rarement partagées, même en interne.
- Cette donnée brute ne permet non plus pas de juger du niveau de frustration ressenti. En effet, une voiture garée sur un trottoir est comptée et pénalisée de la même manière, qu’elle bloque complètement le passage d’un vélo ou d’une personne à mobilité réduite (très frustrant) ou non (moins frustrant).
- Cette frustration se retrouve dans les signalements des utilisateurs de Vigilo, qui nécessitent parfois une modération pour assurer la justesse du ton et garder un esprit de collaboration constructive.
Comparaison avec les applications existantes
Premièrement, les collectivités proposant une application de signalement citoyen sont rares. Cela est lié à un cout de mise en place de ce type de solution habituellement élevé.
L’exemple de l’agglomération de Troyes illustre ce propos, https://troyesenselle.fr/vigilo/. Troyes dispose d’une application, mais sa portée se limite à la ville. L’ensemble plus large des communes est couvert par Vigilo. Le constat est le même entre l’app Quimper+ et les communes environnantes https://kernavelo.org/fiches-signalement/
Ensuite, Vigilo se différencie de modèles comme DansMaRue par le type de signalements, plus axés sur la mobilité et les entraves à cette dernière.
Enfin, le choix d’une gouvernance portée par le tissu associatif, plutôt que par l’acteur public, rassure et légitime le commun auprès de certains citoyens. Ces derniers mettent en avant la part de responsabilité des collectivités dans la qualité des aménagements. Il semble logique que ce type de critique soit hébergé par un acteur plus neutre que celui critiqué.
Pourquoi avoir choisi le fonctionnement par “instance” et sa gouvernance décentralisée ?
Cette division en instances locales est un choix stratégique: https://github.com/jesuisundesdeux/vigilo-backend/issues/263
- Elle facilite la modération manuelle (traitements à plus petite échelle)
- Elle réduit les risques techniques de passage à l’échelle
Un retour complet de l’association Place au Vélo à Nantes résume les avantages et inconvénients https://github.com/jesuisundesdeux/vigilo-backend/issues/263#issuecomment-1555260913
Néanmoins, un point important est que le site et l’appli Vigilo restent centralisés et redirigent les utilisateurs vers les instances locales. Cette approche est atypique des projets de plateformes.
Le fonctionnement se situe à mi-chemin entre la centralisation et la décentralisation. Il apporte des bénéfices de performance, de gouvernance et d’interaction utilisateur. Mais aussi des problèmes de compréhension pour les utilisateurs. En effet, l’ensemble des mauvaises notes sur le Play Store sont liées à l’absence de l’appli dans la région de l’utilisateur. Une décentralisation complète aurait empêché cela en précisant la localité de l’appli, mais aurait nécessité une application unique par localité (irréaliste à faibles couts).
L’approche par une centralisation complète aurait été un parcours sans couture pour les utilisateurs, la solution couvrant tout le territoire. Mais cette dernière aurait requis un nombre de ressources important, en particulier sur les efforts de modération. Des tentatives de rapprochement auprès de la FUB pour porter une vision plus large du projet ont eu lieu pendant quelques années, sans concrétisation.
Impact écologique
Les impacts écologiques sont généralement indirects ou théoriques.
Dans l’ensemble, ce type d’outil encourage un meilleur respect de l’espace public et la conception de meilleures infrastructures pour les modes de mobilité douce. L’impact se mesure grâce à la corrélation entre la qualité des infrastructures et le report modal vers ces modes de transport moins carbonés. (Exemple avec les coronapistes https://journals.openedition.org/espacepolitique/11218)
Vigilo peut aussi servir à la réduction des maraudes des services de voirie. Mieux informés, les agents se déplacent moins.
Le commun agit aussi dans le cadre de la lutte contre la pollution. À Montpellier, 75% des signalements concernent un véhicule ou objet gênant https://vigilo.city/fr/villes/grand-montpellier-fr/. Avec DansMaRue, 32% des signalements parisiens sont liés à des objets abandonnés https://opendata.paris.fr/explore/dataset/dans-ma-rue/analyze/ . Ces données permettent une meilleure gestion de ces déchets, dont l’impact sur l’environnement est proportionnel au temps avant récolte.
Les actions de la Fabrique des Mobilités
La Fabrique des Mobilités a choisi de mettre en avant Vigilo suite à des sollicitations d’acteurs de notre écosystème sur le sujet.
Le commun illustre bien les bénéfices de l’open source pour la conception d’outils au service des associations, qui n’ont en général pas les moyens de soutenir des développements techniques.
Vigilo est aussi un bon exemple de commun numérique de la mobilité qui nécessite moins une intervention étatique, car éloigné des infrastructures numériques critiques ou des réglementations.
Il rejoint une gamme grandissante de communs dans la thématique des technologies civiques. Ou l’innovation sert à porter la parole du citoyen. Un autre exemple de commun partageant ce concept est Tracemob.
À date, l’association n’est pas contributrice au commun Vigilo, mais a tout de même choisi de le mettre en visibilité via cet article, car nous sommes convaincus de l’impact positif qu’il peut avoir.
Organizations using or interested in using the resource: Club des villes et territoires cyclables, FUB
Contributor(s): Bruno Adele
Tags: crowdsourcing
Categories: Logiciel, Données, Communauté
Theme: Vélo et Mobilités Actives, Données ouvertes, Stationnement
Referent:
Challenge: Améliorer les solutions et développer de nouvelles solutions de mobilités pour tous, Augmenter les connaissances partagées en cartographie et usages des véhicules et réseaux de transports
Key people to solicit:
Other related common:
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Required skills:
Community of interest: Communauté Vélo et Mobilités Actives, Communauté autour des données ouvertes, Communauté des Communs Numériques de la Mobilité
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Documentation of the experimentations: A étendre dans d'autres villes
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