Snake bike

De Communauté de la Fabrique des Mobilités
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Fiche Contact :

Niveau de développement du projet : concept, prototype
Le véhicule en résumé ! Poster Millau 2023

Fabricant : Les géants
Modèle : Snake bike
Contact : Guillaume Dubus
Partenaire impliqué (industriel, fablab, labo...) :


Les géants pour connaître les besoins et aider Snake bike. Les compétences recherchées par l'équipe pour ce véhicule sont Discipline/Industrialisation, Partie prenante - Les personnes ayant les compétences recherchées par l'Equipe :ANTOINE DACREMONT, Abdourahamane, Adam Mercier, Adrien Pitois, Alain Dubois… autres résultats

Tags : XD1, Proto1

Défi associé : L'extrême défi ADEME

Commun produit / utilisé : Arduino

Communauté(s) d'intérêt : Communauté Vélo et Mobilités Actives

Pays : France

Sur la carte :
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Éléments Techniques du Véhicule[modifier le wikicode]

Type de véhicule : Velo, velomobile, velobus

Catégorie de véhicule : Cyclo

Les cas d'usages principaux pour ce véhicule sont :

Catégorie de véhicule : L1eA

Vitesse maxi de l'assistance (en km/h) :

Type de route utilisable route goudronnée

Nb personnes : 1

Nb roue arrière : 2

Nb roue avant : 1

Masse totale du véhicule (kg) : 30

Masse Batterie (kg) :

Consommation à 25 km/h (Wh/km) :

Consommation à 45 km/h si concerné (Wh/km) :

Consommation à 80 km/h si concerné (Wh/km) :

Volume coffre/chargement : 0

Type de propulsion : assistance electrique, autre

Type de transmission : chaine

Type de direction : bras leviers

Type de freinage : disque

Matériaux chassis: acier

Type d’assemblage : soude, boulonne

Autonomie visée (km) :

Puissance (en W) :

Tension batterie (Volt) :

Ampère.heure Batterie (A.H) :


Dossier de réponse à l’eXtrême Défi[modifier le wikicode]

Décrivez ici votre réponse sur 2 des 6 parties (Véhicule, Énergétique) en actualisant régulièrement ces informations. Remplir le fichier des composants mutualisables et celui de vos contacts prototypistes
Les 4 autres parties (Narratif, écosystème, économique et retours d’expériences) sont à détailler dans votre fiche Équipe : Les géants

Le Snake-bike

Conception - idée directrice

Suite à l'ensemble des constats décrits sur notre page équipe, il est plus facile de tracer les contours d'un véhicule susceptible de répondre à la majorité des utilisateurs d'automobile, d'aujourd'hui et de demain. Premièrement, les problématiques énergétiques nous ont dirigées vers un véhicule entièrement musculaire, à l'instar du vélo classique. Il sera ainsi plus léger. Ce choix est aussi induit par l'aspect transgénérationnel que doit proposer le véhicule : si celui-ci est trop lourd, il sera trop difficile à manier. Or, la vitesse atteinte grâce à une éventuelle assistance électrique ôte au conducteur l'entière maîtrise de son véhicule, lui apportant une énergie et une inertie qui ne lui sont pas naturelles, ce qui peut être cause d'un sentiment d'insécurité voir d'un risque réel d'accident.

Le Snake bike de base, sans coque.
Le Snake bike dans sa version 11 : La Couleuvre.


Le Snake bike possède néanmoins une petite batterie électrique pour alimenter les équipements lumineux (feux, clignotants), le matériel de communication (micro, enceinte), un compteur de vitesse ainsi qu'un chargeur de téléphone.

Deuxièmement, l'importance centrale du besoin de sécurité est à prendre très au sérieux dans la conception. Ce sentiment se traduit de plusieurs manières :

  • il faut être suffisamment haut pour être visible, particulièrement des conducteurs de SUV de plus en plus massifs ;
  • il faut avoir une grande visibilité ;
  • il faut être stable dans le véhicule (ce qui peut être difficile, passé un certain âge, sur un deux roues).

C'est pourquoi le Snake bike est assez haut : environ 1m60. Il est constitué de trois roues qui apportent à l'usager confort et tranquillité. Son assise est à hauteur, ce qui implique qu'il est très simple de s'y asseoir et de s'en relever. Il n'y a pas besoin d'être sportif ou spécialement costaud pour s'y installer ou en sortir.

Troisièmement le prix reste et restera un élément central dans l'achat d'un véhicule qui sera, dans un premier temps, hors norme et surtout transitoire. Qui plus est, un outil convivial se doit d'être accessible au plus grand nombre, et cela passe aussi par son coût. Nous nous sommes donc fixés comme objectif de mettre au point un véhicule coûtant moins de 1 500 euros dans le cadre d'une autoconstruction.
GIF animé d'une partie de Snake sur Nokia 3310
Comme dans le jeu Snake, la Snake bike s'agrandit à chaque rencontre.
Enfin quatrièmement, nous travaillons sur un véhicule modulaire. Cela signifie qu'un Snake bike est à la fois un véhicule personnel auto suffisant, mais aussi une partie d'un véhicule plus grand. Dans les faits, cela se traduit par une interopérabilité entre plusieurs Snake bikes et aussi d'autres véhicules. Par exemple, et toujours dans un souci de reconnexion entre usagers et entre générations, il est possible de chaîner un snake bike avec un autre, un troisième et ainsi de suite. Ce qui crée, in fine, une sorte de serpent, inspirant le nom du véhicule, où chacun est moteur, à son niveau et selon ses capacités, dans le déplacement de l'ensemble du groupe.

Multi modalité

L'idée de cette interconnexion entre Snake bikes est qu'il sera possible de changer de mode de transport sans pour autant changer de véhicule : à l'avant de chaque snake bike, un système mécanique simple permet de se fixer à n'importe quel autre snake bike.
Exemples de chaînages possibles de Snake bikes, vue de dessus.
On peut chaîner plusieurs Snakes pour rouler ensemble.
Ainsi, un parent peut accompagner son enfant à l'école grâce au chaînage de deux Snakes. Il pourra alors désolidariser les deux Snakes et laisser à l'école celui de l'enfant, garé et accroché en sécurité. Cela permet au parent de ne pas avoir à transporter un véhicule à moitié vide. De même, un étudiant pourrait accompagner une personne âgée jusqu'à une zone d'activité via deux Snakes chaînés. Puis, en désolidarisant les deux, l'étudiant pourrait aller faire ce qu'il souhaite tout en laissant à la personne accompagnée la possibilité de se mouvoir en solitaire, voir de rentrer seule ou avec quelqu'un d'autre. En réalité, les possibilités et les cas d'usages sont infinis.
Trois Snake bikes chaînés entre eux
Trois Snakes chaînés = une voiture zero émission


Nous pouvons même aller plus loin et customiser des minibus, qui contiendraient quelques places assises, avec à l'arrière la possibilité de fixer des Snake bikes. Ainsi, pour de grandes distances, il serait possible de s'amarrer à un minibus qui nous emmènerait, à une vitesse de 35 à 50 km/h, proche de notre destination. Nous n'aurions alors plus qu'à reprendre la route à la force de nos mollets. C'est de la multi-modalité sans quitter son véhicule. Cela a un triple effet : réduire la dépendance aux voiture ; réduire la densité des véhicules en les reliant entre eux (ce qui réduit notamment la génération de bouchons) ; et diminuer enfin la dimension des transports en commun, ce qui réduira en bonus leur consommation à vide.
Chaînage de Snake bikes derrière un minibus adapté.
Chaînage de Snake bikes derrière un minibus adapté.
Enfin, pour assurer la connexion entre les utilisateurs qui pédalent ensemble, un câble accessible à l'avant et à l'arrière du véhicule permet de brancher les Snake bikes qui se suivent. De cette façon, il est possible de communiquer, discuter et partager sa musique avec ses compagnons de route. C'est une notion centrale dans notre concept étant donné que, via ce véhicule, nous voulons retrouver du lien dans nos mobilités.

Détails techniques

Fixation de chaînage

Pour chaîner plusieurs Snake bikes les uns à la suite des autres, deux contraintes majeures ont été prises en compte :

  • Que la fixation et le décrochage soient simples et rapides. Pour cela, nous partons sur des composants standards : la boule de remorque et son accroche. Ainsi, le Snake bike sera compatible aussi avec des remorques classiques.
  • Que la trajectoire de l'ensemble du véhicule soit simple. C'est à dire que le meneur n'ait pas à prendre en compte qu'il est accroché à des suiveurs pour anticiper, notamment, ses virages. Avec le système de boule de remorquage, les snake bikes qui se suivent, accrochés en file indienne, dessinent quasiment les même traces de pneu au sol. Ce qui est capital si l'on veut conserver une maniabilité même à plusieurs.

Freinage en commun

Lorsque l'on roule à plusieurs, outre la communication qui nous permet, comme sur un tandem, de synchroniser notre effort physique, le freinage est un sujet capital. Il n'est pas question que toute la capacité de freinage d'un escadron de quatre Snakes ne repose que sur les disques de celui qui dirige. Ceci aurait comme conséquences, d'une part, d'user prématurément le matériel du meneur ; mais surtout, d'autre part, que le freinage ne soit pas suffisant voire ait des comportements imprévisibles quant au déplacement des suiveurs. Ainsi, en plus du chaînage mécanique qui relie les véhicule entre eux, le chaînage numérique permet de synchroniser ce composant sensible.

Pour le moment, deux options s'offrent à nous, sans avoir encore tranché :

  • Un frein contrôlé par électronique qui, lorsque le conducteur freine, ferait freiner tous les suiveurs. Cela parait complexe étant donné que rien de la sorte ne semble exister.
  • Un câble de frein disponible à chaque extrémité du Snake qui permette d'en faire une extension du frein existant. Reste à voir si la longueur d'un câble de frein peut limiter son efficacité (en d'autres mots : est-ce qu'on peut freiner avec 4 mètres de câbles de frein entre la poignée et le frein).

Dans tous les cas, le câble USB reste capital. Ce câble permet d'une part de communiquer, mais aussi aux microcontrôleurs de partager certaines informations :

  • Lors d'un freinage, l'ensemble des feux stop s'illuminent. Cela permet d'informer les autres usagers de la route, mais aussi les pilotes suiveurs de l'escadron pour qu'ils évitent de pédaler pour rien.
  • De même, tous les clignotants sont synchronisés.
Plans de Star wars où l'on voit communiquer un escadron de pilotes.
Dans les Snake bikes, communiquez comme un vrai escadron.

Communication

Comme énoncé plus haut, la communication entre les pilotes d'un escadron est très importante. C'est d'ailleurs là l'un des intérêts principaux du Snake bike. Lorsqu'on se connecte, le micro et l'enceinte de chaque habitacle est alors relié à l'ensemble des autres. Cela permet de simplement discuter pendant le voyage, mais aussi de s'informer sur ce qui se passe sur la route que tous pourraient ne pas voir. Des messages comme ceux-ci :

  • "Voilà un dos d'âne, je vous propose de ralentir." Pour faire cesser les pédalages.
  • "Si ça vous dit, on peut prendre la prochaine à droite pour passer devant un magnifique arbre remarquable."
  • "J'aurais besoin qu'on s'arrête trèèèès rapidement s'il vous plait..."
  • Il y a un 4x4 qui arrive super vite derrière nous, on peut serrer à droite ?"

Constituants du Snake bike

Nous travaillons actuellement sur 3 prototypes constitués chacun d'une combinaison mécanique/coque spécifique. Ce qui nous permet de tester à la fois 3 formats mécaniques et 3 coques différentes. A la fin, nous pourront déterminer la combinaison la plus intéressante (parmi les 9 possibles).

Nous travaillons donc sur :

  • Une structure acier avec coque en osier ;
  • Une structure aluminium avec coque en papier mâché ;
  • Une structure acier avec assistance électrique avec coque en fibre de verre.


Le Snake bike est constitué des éléments suivants :

  • un kit de conversion tricycle avec deux roues 20 pouces, freins à disque et système de propulsion à double roue libre ;
  • une roue avant directionnelle de 16 pouces ;
  • un cadre sur mesure pour relier l'ensemble des constituants ;
  • un siège en aluminium et osier tressé ;
  • (une coque en osier et en polyester transparent) ;


À cette structure s'ajoutera les composants électroniques suivants :

  • une petite batterie 12 volts ;
  • des lampes LED pour les clignotants et les feux ;
  • un "cerveau" fait à partir d'un module Arduino. Il contrôle la partie audio et le freinage numérique.
  • une petite enceinte ;
  • un micro ;
  • un câble USB qui court de l'avant du véhicule au cerveau ;
  • un câble USB qui court du cerveau à l'arrière du véhicule.

Sources

CEREMA : "La mobilité dans les villes moyennes"

CEREMA : "Les seniors : un enjeu pour les politiques de déplacements"

Certu : "La mobilité urbaine en France"

Fichier Véhicule (AAP Ideation) : 
Fichier Véhicule (AAP Proto) : 
Fichier associé au guide de montage : 
Lien vers un espace de stockage des fichiers 3D : 
Partenaire impliqué (industriel, fablab, labo...) : 

[Version temporaire - Travail en cours]

Énergies Grises / Bilan matière

Structure du véhicule

Dans le cadre des éléments de vélo (roues, fourche arrière, pédalier et chaîne), le souhait est d'utiliser des pièces standards. Cela revient à peu de choses prêt à l'impact énergétique de la fabrication de deux vélos standards.

L'osier a un bilan très faible : il est produit aux Pays bas et nécessite peu de transport. Qui plus est, c'est un matériau naturel qui nécessite très peu de traitements. Son impact est donc, ici, et aux vues de la quantité utilisée, négligeable.

Partie électronique

  • batterie 12V ;
  • carte électronique Arduino UNO ;
  • module amplificateur pour envoyer le son sur l'enceinte ;
  • petite enceinte (potentiellement de récupération) ;
  • prise femelle USB pour le tableau de bord ;
  • prise femelle jack pour le tableau de bord ;
  • afficheur LCD (vitesse, niveau de batterie, batterie, musique) ;
  • commande des clignotants (boutons + LEDs) ;
  • commande des feux (boutons + LEDs) ;
  • câbles USB : 2 mètres (cerveau vers avant) et 1 mètre (cerveau vers arrière) ;
  • câble électrique : 3 mètre (cerveau - clignotant G), 3 mètre (cerveau - clignotant D), 1 mètre (cerveau - feux stops).

Fournisseurs

  • Osier et rotin : Mendel (à Apeldoorn, aux Pays bas) ou BDF Douineau (en France, à Nantes)
  • Pièces vélos : Divers.
  • Matériel électronique : difficile de trouver du made in France...
  • Batterie 12V : Ozo (Aix-en-provence, France), qui les fabriquer et les répare.

Masse estimée du véhicule

  • Structure mécanique = poids d'un vélo : ~ 20kg
  • Coque : ~ 12kg
  • Siège : ~ 3kg
  • Matériel électronique (dont batterie de 270g) : < 0.5kg


Objectif cible : < 35kg

Énergie d'utilisation

Concernant la mobilité, le véhicule ne fonctionne qu'à la force musculaire de son occupant. Il n'y a donc aucun impact énergétique sur le long terme de ce côté là. Le Snake bike fonctionne au sandwich.

La partie électronique, quant à elle, conserve néanmoins un impact, bien que léger.

Analyse de cycle de vie

Le Snake bike, à l'instar d'un vélo musculaire standard, a un impact sur l'ensemble de son cycle de vie très faible. En toute logique, il représente à la production le bilan d'à peu près deux vélos conventionnels, soit presque 200kg d'équivalent CO2. Ensuite, l'impact des déplacements n'est que celui de la batterie 12V qui alimente le petit numérique embarqué ainsi que les éclairages.
Graphiques d'analyse du cycle de vie du Snake bike
Fichier Énergétique : 

Fichier lié aux expérimentations 
Nom du pionnier pour tester le véhicule : 
Lister le(s) territoire(s) d'expérimentation : 
Date de disponibilité du véhicule à la location ou vente : day« day » contient un tiret superflu ou d’autres caractères qui ne sont pas valides pour interpréter une date.
Date Début des expérimentations : day« day » contient un tiret superflu ou d’autres caractères qui ne sont pas valides pour interpréter une date.


Compléments :